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QUEL EST VOTRE PROBLÈME ?
En France, chaque année plus de 500 millions d'euros rentrent dans les caisses de l'Etat grâce aux flashs des radars automatiques. Certains d'entre eux sont d'ailleurs devenus de véritables machines à sous.
Amateurs de mathématiques, voici le produit en croix du jour : 12 millions de flashs faits par 1.880 radars pour un total de plus de 500 millions d'euros.
Nos confrères d'Auto Plus ont publié la carte de France des radars les plus bankables. La palme d'or revient à un boitier situé sur l'Autoroute A31 entre Metz et Toul (Meurthe-et-Moselle).
Cette cabine a de véritables statistiques de champion : 465 flashs par jour (la moyenne étant de 17), 18.000 euros de recettes journalières pour un total annuel de 6 millions d'euros.
Des chiffres qui pourrait être expliqués par la défaillance de deux radars pédagogiques postés sur la même portion d'autoroute.
D'autres comme celui sur la voie Georges Pompidou à Paris sont moins prompts au crépitement mais sont encore plus rentables. Avec 7 millions d'euros au compteur, il est d'ailleurs devant celui de l'A31.
Le boitier maléfique qui terrorise le plus les automobilistes se trouve près de Toulouse sur l'A62. Il a enregistré près de 1.000 grands excès de vitesse correspondant à autant de pertes de points importantes, un chiffre cinq fois supérieur à la moyenne nationale.
Il ne faut pas oublier non plus les 21 radars présents sur les 80 kilomètres de l'A86 qui contourne Paris, les 33 installés dans les Yvelines ou encore les 400.000 flashs enregistrés par les 23 radars de l'Essonne.
A chaque problème, sa solution. Les fabricants d'avertisseurs de radars se frottent les mains, leurs produits ont encore de beaux jours devant eux.
source : turbo.fr